Hélène et Karim
d’après des témoignages de jeunes repentis djihadistes. Le projet Hélène et Karim repose sur une petite forme théâtrale «à installer partout», réalisée à partir de deux témoignages recueillis par Hasna Hussein, sociologue des médias et du genre. Par le biais de récits de vie, ce dispositif questionne l’impact des réseaux sociaux dans la radicalisation des adolescents et jeunes gens. Il s’inscrit dans le cadre d’une démarche pédagogique de contre-discours à partir d’une approche frontale de la radicalisation djihadiste violente. Cette approche met en avant le rôle des réseaux sociaux dans le basculement des principales cibles de cette idéologie. Il aborde la radicalisation d’un jeune garçon via les jeux vidéo (Karim), et la radicalisation d’une jeune fille en quête de spiritualité (Hélène). Ce projet s’adresse aux professionnel.le.s (éducateurs, travailleurs sociaux, professeurs, sociologues, psychologues, chercheurs, directeurs de structures associatives, surveillants de prisons, parents…) ainsi qu’à des collégien.ne.s, lycéen.ne.s, et de jeunes adultes détenu.e.s. Il est diffusé au sein des établissements scolaires, des Maisons d’arrêt et Centres pénitenciers, des Centres de Protection de la Jeunesse, des Espaces Jeunesse, des Centres sociaux et chez l’habitant. Chaque séance est suivie d’un Atelier d’Expression Citoyenne (échanges, analyses critiques, mises en perspectives et dé-construction du discours violent), en présence de la sociologue Hasna Hussein, afin de travailler l’esprit critique et l’éducation aux médias, apprendre à réagir face à des situations de radicalisation et d’outiller et professionnaliser les acteurs de terrain en charge de la jeunesse.
Mise en scène et scénographie de Philip Boulay avec Albertine Itela et Giovanni Ortega. Direction des Ateliers d’Expression Citoyenne : Hasna Hussein.
Photographies de Giovanni Ambrosio.